Avant la crise du coronavirus, la libre circulation des personnes était un élément commun de la vie. En 2018, le nombre de touristes internationaux a augmenté de 6 % par rapport à 2017. Cependant, alors que la pandémie fait rage, infectant plus de 3,6 millions de personnes et faisant plus de 250 000 morts dans le monde, les gouvernements ont imposé des interdictions de voyage et fermé leurs frontières pour contrôler la propagation du virus. La fermeture d'entreprises et de réunions sociales a laissé une mobilité physique presque nulle et a gravement perturbé l'économie mondiale. Dans ce contexte, on ne peut s'empêcher de se demander si le COVID-19 pourrait-il signifier la fin de la mobilité internationale ? Faut-il repenser les limites de la politique de mobilité mondiale ? Le coronavirus nous oblige à réévaluer si nous voulons continuer à vivre sous ce "régime de déplacement mondial" - où une grande partie de l'activité économique dépend fortement de...
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