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À quoi pourrait ressembler la mobilité urbaine de demain ?

 De nos jours, on compte plus de 500 mégapoles dans le monde. Aujourd'hui, un réseau de métros ne suffit pas à contrer les embouteillages et à diminuer les moteurs des routes, ainsi que le bruit et la pollution qu'ils entraînent. La bonne nouvelle : il existe des tendances et des solutions prometteuses pour la mobilité urbaine de demain.

Noa Khamallah parle de la mobilité urbaine de demain

Les véhicules électriques : Améliorer la mobilité urbaine en faisant du bruit

En Europe, la Norvège est très probablement le modèle le plus connu en matière d'électromobilité. Cependant, les Pays-Bas, et Amsterdam en particulier, se développent également de manière constante dans ce domaine. "La mobilité urbaine est de plus en plus électrique et la qualité de l'air s'en trouve améliorée" dit Noa Khamallah.

En voici un exemple : Si vous achetez un véhicule électrique à Amsterdam mais que vous ne disposez pas de votre propre place de parking avec un raccordement électrique, la ville vous construira gratuitement une station de recharge publique à proximité. L'objectif est que, d'ici 2040, seuls les véhicules à moteur électrique circulent entre les canaux.

La mobilité à la demande : L'autopartage au lieu de la propriété

On dit que la mobilité urbaine de l'avenir passe par l'électricité, ce qui semble une évidence d'un point de vue environnemental et sanitaire. Toutefois, la réduction de la pollution n'améliore pas la fluidité du trafic dans les villes encombrées, et ce depuis un certain temps déjà.

Jusqu'à 40 % du trafic total dans les centres-villes est imputable à ceux qui cherchent une place de stationnement. Cependant, si plusieurs personnes partagent une voiture, cela signifie que moins de places de stationnement sont nécessaires et que la mobilité urbaine s'améliore.

Cette tendance à la mobilité à la demande est alimentée par les possibilités offertes par la numérisation. Grâce aux plateformes en ligne, les utilisateurs peuvent utiliser des applications pour déterminer la disponibilité et l'emplacement des véhicules ainsi que pour les réserver et, généralement, pour les ouvrir également.

La conduite autonome : Laissez la voiture faire le travail

En tant qu'utilisateur d'un service d'autopartage, vous devez toujours vous rendre vous-même à la voiture. Mais dans un avenir pas si lointain, votre véhicule pourrait déjà être capable de se diriger.

Ce qui ressemble à de la science-fiction n'est plus une vision effrayante de l'avenir, mais l'objectif clair de nombreux centres de recherche et de développement.

La route vers la conduite autonome passe par cinq niveaux, les niveaux 1 et 2 étant actuellement disponibles dans la plupart des véhicules.

La prochaine étape du développement consiste maintenant à atteindre le niveau 3, non seulement avec des véhicules d'essai en service, mais en rendant la conduite hautement automatisée dans le trafic utilisable au quotidien, améliorant ainsi la mobilité urbaine.

 Quand tout communique avec tout et avec tout le monde

La communication de voiture à voiture est étroitement liée à la conduite autonome. Les voitures connectées peuvent se connecter en temps réel à la fois entre elles (de voiture à voiture) et avec des objets dans leur environnement (par exemple, avec des appareils mobiles ou des réseaux mobiles : car-to-mobile) et peuvent communiquer entre elles. Tout en conduisant de manière autonome, les véhicules se regroupent pour former un convoi et se comportent comme un seul véhicule.

Plus il y a de voitures équipées de cette technologie, plus il est possible d'éviter les accidents - c'est du moins l'idée qui sous-tend ce concept de mobilité. Il est évident que ce scénario présente un énorme potentiel pour le trafic urbain dense.

Mobilité urbaine et transports publics locaux

Outre la tendance au partage, les concepts d'électromobilité et de conduite autonome sont bien sûr également intégrés dans les solutions de transports locaux Rien qu'en Europe, il existe désormais 10 voies d'essai publiques pour les navettes électroniques à conduite autonome.

Par exemple, sur le campus de la Charité à Berlin, un accompagnateur est certes encore assis dans le bus, qui contourne les obstacles et donne le feu vert pour reprendre la route après un arrêt

 Il est toutefois prévisible que ces systèmes deviendront de plus en plus intelligents, plus sûrs, et donc aussi plus autonomes. En outre, les trajets sont actuellement encore relativement courts et ne comportent pas d'obstacles majeurs. Toutefois, les projets pilotes, qui roulent à une vitesse confortable de 15 km/h, montrent la direction que prend le voyage.

Noa Khamallah - start-up Charge

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